Chercher un endroit de camp...

    ...Quelques astuces d'Archie.

 

De plus en plus, je visite des endroits de camp dangereux, moches et hors de prix.  La faute à qui ?  La faute à tout le monde : les animateurs comme les proprios.

Tous les ans, des sections s'y prennent en dernière minute pour chercher leur endroit de camp.  Acculées par le temps, elles ne pourront plus se premettre de regarder au prix.  Des propriétaires l'ont bien compris, et ne dégagent leurs endroits qu'à partir du mois de mai et ne négocient ainsi qu'avec des staffs prêts à mettre le prix fort pour avoir une prairie.  C'est l'escalade !

 

bouton_bleu.jpg (730 octets) Alors que faire ?

 

Toucher les propriétaires est impossible autrement qu'en cassant le marché.  Pour cela trois pistes: agrandir le cercle des endroits habituellement fréquentés; être à l'avance pour avoir le temps de refuser un endroit; ne plus partir tous en même temps pour réduire la demande.

 

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Il existe des endroits magnifiques pour faire des camps.  Mais l'habitude sympathique de se refiler les endroits entre staffs fait que l'on retourne trop souvent sur les mêmes.   Si l'on veut casser la logique dénoncée plus haut, il faut retourner en prospection, convaincre de nouveaux propriétaires et dénicher de nouvelles perles !

Pourquoi toujours envisager des camps dans les Ardennes ?  D'autres contrées présentent autant de bois, de rivière et de découvertes que le sud du pays.  Prenons le Hainaut par exemple.   Le sud de la province et dèjà trop fréquenté (Chimay-Couvin), mais des possibilités s'offrent plus au nord:

  • Au nord de Chimay : une série de villages bordés de bois : Grandrieu, Sivry, Sautin, Rance, Robechies, ...
  • Le Pays des Honelles au sud-ouest de Mons vers Valenciennes est une région totalement sous exploitée par les camps.  On y trouve pourtant de nombreux villages très isolés.  Les bois sont nombreux, mais pas immenses...  Citons Blaregnies, Sars-la-Bruyère, Blaugies, Fayt-le-Franc et surtout Roisin.
  • La région de Beloeil-Stambruges à 20km à l'ouest de Mons vers Tournai.  Grandes forêts et mer de sable.  Voir Stambruges, Hautrage, Sirault, Beloeil, ...
  • La région des Collines, au nord de Leuze est très vallonnée mais les bois sont parfois trop éloignés.

Voilà pour un seul coin du pays; il y en a d'autres qui restent sous exploités.  Un bon moyen de les connaître c'est de sonner à des gens qui y habitent.  Une autre idée choc est de sonner à des présidents de région autre que la tienne.  Ils sont scouts, connaissent tes besoins et leur région.  Il y en a sûrement qui ont des bons tuyaux... Leurs coordonnées sont disponibles ici epingle.jpg (8560 octets) .  Une autre méthode est de prendre une carte de Wallonie et d'identifier les régions boisées hors Ardennes.  N'oublie pas non plus de voir juste de l'autre côté des frontières.   Les Luxembourgeois et les Français font rarement payer les endroits, qu'on se le dise !

 

bouton_bleu.jpg (730 octets) Mais comment procéder ?

1. Faire un cahier des charges en staff.
  • Quel confort voulons nous (eau potable, rivière, forêts, ...)
  • Quelle taille de prairie ?
  • Quel budget est-on prêt à mettre ?
  • Niveau d'isolement ?
  • A-t'on besoin d'un élément particulier pour une activité (lac, ...) ?
  • Contraintes de distance ?
  • ...

 

2. Orienter ses recherches.
  • Piocher dans les souvenirs de camps d'autrefois ou de choses vues.
  • Interroger les connaissances.
  • Consulter le guide des cantonnements disponibles à la FSC (mais faut s'y prendre deux ans à l'avance chez les proprios recensés...).
  • Repérer sur une carte les régions à prospecter.
  • Téléphoner à l'agent local des eaux et forêts epingle.jpg (8560 octets):  il connaît toutes les personnes susceptibles de louer !
  • Prendre la voiture durant une bonne journée et écumer la région en se laissant guider d'adresse en adresse par les habitants, les fermiers et les curés.
  • L'idéal est que tout le staff aie vu l'endroit avant de prendre une décision, on ne remarque pas toujours les défauts du premier coup d'oeil...

 

3. Prendre quelques précautions...
  • Vérifier l'absence de risque d'inondation ou de forte humidité (se renseigner auprès du fermier mais aussi chez une ou deux autres personnes...)
  • Vérifier la quiétude de l'endroit, et s'assurer de l'absence d'éventuelles activités estivales (kermesse, motocross, camping saisonnier, autre camp scout dans la prairie d'à côté...)
  • Voir où se trouve le point d'eau potable le plus proche.
  • Voir où se procurer du bois de construction en suffisance.  Noter que des proprios qui n'ont pas l'habitude ne s'imaginent ni   la masse, ni la qualité des perches nécessaires... Méfiance!
  • Les prairies et les bois voisins sont ils accessibles ?
  • Où trouver du bois de chauffage ?
  • Le proprio vous autorise-t'il à creuser des trous ?
  • Les exigences communales (taxes sur les déchets, autorisation de camper, exigences en terme de feuillée pour les cantons de l'est, ...)
  • SIGNER TOUJOURS UN CONTRAT ! précisant clairement la prairie concernée, les dates, le montant de la location et de l'acompte; et ce en double exemplaire (un pour le staff, l'autre pour le proprio).  Modèle de contraepingle.jpg (8560 octets)  

 

4. Faire profiter l'autre troupe de ta trouvaille
  • Tout d'abord me prévenir de ta trouvaille en remplissant le formulaire descriptif; il servira d'archive et permettra à tes successeurs d'en profiter.epingle.jpg (8560 octets) INDISPENSABLE !
  • Pourquoi ne pas proposer à l'autre troupe de déjà réserver cette même prairie pour l'année suivante ?